Parc Kruger

Le plus grand des parcs du pays, le parc Krüger couvre 19 485 km2 , soit une superficie à peu près égale à celle de l'Etat d'Israël. Ce parc immense qui s'étend sur 340 km - du fleuve Limpopo, au nord, au fleuve Crocodile, au sud - situé aux confins du Mozambique et du Zimbabwe, sert de refuge au quart des espèces protégées. Fondé en 1898, à l'initiative du président( Paul Krüger)qui lui a donné son nom, même si les premiers visiteurs n'ont pu être accueillis de manière satisfaisante qu'en 1928, il doit également beaucoup à James Stevenson-Hamilton qui lui donna sa forme actuelle.

Le parc Krüger est un lieu incontournable pour tous les amateurs de beaux paysages et de faune.Très visité en toute saison, il y règne une intense activité qui n'est guère perceptible pour le visiteur non averti. L'organisation et l'entretien du parc consistent en des tâches très variées, comme l'alimentation des points d'eau artificiels, le brûlage des terres, la limitation des populations d'herbivores pour maintenir l'équilibre des écosystèmes..

Le visiteur peut ains apprécier en toute sécurité de sa voiture ou de l'un des très nombreux points d'observation installés dans le parc, le spectacle fascinant de la vie sauvage. Pour les amateurs de marche à pied, il est également possible de faire des randonnées de plus jours sous la protection d'un guide armé, un ranger. Le parc compte au total 14 camps, en général très comfortable, où faire étape.

Le camp Skukuza avec ses 640 lits, est le centre administratif du parc, mais le plus étonnant est sans doute le camp d'Olifant situé sur une hauteur. On y jouit d'une vue spectaculaire sur la rivière Olifant et , au - delà, sur les monts Lebombo. Ce sanctuaire de la vie sauvage permet aux visiteurs d'observer, du haut d'une colline, éléphants et girafes sur fond de savane éclairée par la lumière du crépuscule. la rivière Olifant coule calmement au pied du camp entre deux berges sablonneuses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux points d'eau, on assiste à un va et vient constant - même dans la pleine chaleur de midi, mais plus particulièrement la nuit- de 137 espèces de mammifères (éléphants, hippopotames, koudous, impalas, rhinocéros, lions léopards, buffles, guépards, antilopes, zèbres, etc..). Les rumeurs de cette vie sauvage emplissent le silence d'une musique extraordinaire. En outre près de 500 espèces d'oiseaux, plus de 100 reptiles différents et 49 espèces de poissons complètent la population animale de ce parc. Mais ici comme dans la plupart des réserves d'animaux en Afrique, on se trouve confronté à des problèmes écologiques graves. Ils résultent pour une part des répercussions négatives du tourisme, mais sont également liés aux variations naturelles de la capacité d'accueil du parc. En période de sécheresse, les quelques 8 000 éléphants que compte le parc constituent une surcharge pour l'écosystème, et accélèrent la dégradation des zones boisées qui, de plus en plus, font face aux surfaces herbeuses. Quant aux rhinocéros noirs et aux rhinocéros blancs, leur survie est menacée par le braconnage.